Inconnaissance […]
28/09/2016
Travailler la matière pour laisser s’exprimer […]. C’est autour de ce sigle graphique et stylisé que les membres du collectif Inconnaissance se sont rassemblés cette année au 6B. Retour sur une intéressante plongée dans ce monde de l’inconnaissance où le verbal se retire pour laisser place à la parole organique.
Travailler la matière pour laisser s’exprimer […]. C’est autour de ce sigle graphique et stylisé que les membres du collectif Inconnaissance se sont rassemblés cette année au 6B. Retour sur une intéressante plongée dans ce monde de l’inconnaissance où le verbal se retire pour laisser place à la parole organique.
Il y a un bel équilibre dans la conception de cette exposition. Dépassant leur multiplicité et leur singularité, les œuvres entrent en dialogue. Que ce soit en écrivant l’épaisseur du temps avec des graines de tomates (Emilie Imbert), en sculptant l’Instable des champs magnétiques (Siyoub Abdellah) ou en diffusant le son à travers la matière (Pierre Dunand Filliol), les œuvres se répondent et parfois même se rencontrent, comme en atteste le dispositif sonore de Pierre Dunand Filliol qui anime les êtres G de Pierre Rabardel.
Il y est également question de collision des mondes, de respiration de la matière (Appoline Grivelet), de sa distorsion et sa transformation autour d’étonnantes déclinaisons sur la peau… humaine (Makiko Kamohara) et animale (Michel Soudée, Léa Barabazanges).
Certains même travaillent la matière comme le geste et, par la force de leur mouvement font naitre des variations (Natalia Jaime Cortez), une méditation (Jiri Kornatovsky) ou encore d’étranges et mythiques récits chatoyants (Emilie Sévère).
Dans cet indicible espace, l’évidence s’efface et les sens s’éveillent : on entend-voit le passage de la gomme de Jeremie Bennequin, on écoute la parole devenir organique (Julie Michel) et on voit le figé prendre vie (Marion Richomme).
Avec ce nouveau rendez-vous, le collectif nous propose une nouvelle immersion dans l’inconnaissance […]
Marie
Inconnaissance […] Au 6B jusqu’au 01 octobre et à la galerie Graphem jusqu’au 5 octobre.
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