« Le bonheur est à la mode. On entend régulièrement parler d’une supposée « tyrannie du bonheur ». Il est vrai qu’on assiste à une inflation de livres, d’articles, de préceptes éducatifs ou managériaux, bref une véritable mode du bonheur.

Le bonheur fait vendre : la publicité tente insidieusement de nous convaincre que nous serons plus heureux en consommant toujours plus. L’industrie du bonheur à travers le développement personnel et la psychologie positive affirme pouvoir tous nous rendre heureux. » Christophe André Plaidoyer pour le bonheur

Et l’art dans tout ça ?

Le bonheur ne se décide pas, ne se convoque pas : il se facilite. Et c’est là que l’art peut intervenir !

Jouons maintenant !

Catégorie « Cinéma »

Soul, film d’animation américain de Pete Docter, Kemp Powers, avec Omar Sy, Camille Cottin, Ramzy Bedia (décembre 2020)

Passionné de jazz, Joe Gardner pense enfin réaliser son rêve. Mais un malheureux accident le propulse dans le « Grand Avant » – une sorte de pré-paradis où les âmes acquièrent leur personnalité avant d’être envoyées sur Terre. Bien décidé à retrouver sa vie, Joe fait équipe avec une des âmes qui n’a jamais saisi l’intérêt de vivre une vie humaine. En essayant de montrer à celle-ci à quel point l’existence est formidable, Joe petit à petit découvre la clé du bonheur, celui des joies simples et de l’instant présent.

Catégorie « Peinture »

L’homme qui rit, de Yue Minjun

Yue Minjun est un artiste chinois contemporain peintre et sculpteur, connu par ses toiles le dépeignant riant aux éclats dans diverses mises en scène. La répétition de ces personnages arborant un large sourire à la limite de la grimace laisse une impression ambiguë, entre étrangeté et ironie grinçante. On en vient à douter que ces rires à gorges déployées soient vraiment des manifestations de joie.

Catégorie « Littérature »

L’art de la joie, roman de Goliarda Sapienza, éditions Stampa Alternativa (1998)

Roman majeur de la littérature italienne, le chef-d’œuvre de l’écrivaine Goliarda Sapienza est un véritable hymne à la joie. Le roman historique relate les aventures de l’héroïne Modesta, qui transgresse les règles afin de découvrir le plaisir spirituel et charnel.

Catégorie « Musique »

Le mal de vivre, chanson de Barbara

Sortie en 1965 dans l’album qui porte son nom, la célèbre chanson, composée et écrite par Barbara, évoque la dépression, les idées noires et l’engourdissement de la tristesse. Le dernier couplet est en revanche consacré au retour de la joie, que les neurasthéniques doivent ressentir comme une renaissance, comme un réveil salutaire.

« Et sans prévenir, ça arrive
Ça vient de loin
Ça s’est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C’est presque rien
Mais c’est là, ça vous émerveille
Au creux des reins
La joie de vivre
La joie de vivre
Oh, viens la vivre
Ta joie de vivre. »

Catégorie « Série »

Happy days, série télévisée américaine de 255 épisodes de 24 minutes (diffusion originale entre le 15 janvier 1974 et le 24 septembre 1984)

Cette série culte dresse le portrait idéalisé de l’Amérique des années 1950 et du début des années 1960. Elle met en scène la vie de Richie Cunningham, un étudiant un peu coincé, et de sa famille ; d’Arthur « Fonzie » Fonzarelli, jeune loubard au cœur tendre, et de leurs amis. Elle doit son immense succès à la nostalgie d’une époque heureuse et insouciante.

Catégorie « Sculpture »

Larmes de joie du plasticien Benoît Dutour, œuvre monumentale exposée à l’église de la Madeleine à Paris (Noël 2022)

Au sein de l’église, 125 larmes de verre incrusté pendent sur trente mètres de haut. Depuis la voûte jusqu’au sol du cœur de la Madeleine, elles tombent de l’oculus central, comme une pluie merveilleuse. A l’intérieur, des feuilles d’or, des végétaux, des objets fragiles ou précieux symbolisent les offrandes apportées à Jésus par les rois mages à sa naissance. L’artiste s’interroge à travers son œuvre : « qu’auraient-ils apportés si l’avènement avait eu lieu aujourd’hui ? » à travers trois valeurs : la richesse, la beauté et la fragilité.

La rédaction

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