Chouf ouchouf, regarde, regarde encore !
Exposition photographique sur le Maroc de Denis Vanhecke, au centre d’animation de Brancion (Paris 15ème) jusqu’au 23 novembre 2013.
« Voici un certain nombre d’années que je déclenche l’obturateur d’un appareil photographique et m’autorise à photographier des instants de vie, des moments qui peuvent être souriants, colorés, mais aussi dénués de tout bonheur ou de tout intérêt pour certains.
J’essaie en toute simplicité de voir ce que certains ne pourront peut-être voir, parce que nous n’avons pas les uns et les autres la même perception des choses, nous n’avons pas le même œil, les mêmes sensibilités et ne vivons tout simplement pas les mêmes instants.
Je ne suis pas en quête de recherche photographique, je mémorise, je capte l’instant qui se présente, qui s’offre à mon regard, ces captures me sont indispensables.
Pour certains, je suis un voleur d’instants, je vous rassure, nous sommes nombreux à l’être et je revendique ce statut.
Autant que possible, j’essaie de restituer ces photographies qui ne m’appartiennent que le temps d’un clic ou d’un déclic, lors d’une exposition, ou par le biais d’un support tels qu’un site voire un livre.
Mon parcours m’a amené à exposer ici et là, en France et hors territoire, à fréquenter pour partager cette passion différentes structures photographiques. Il y a eu des expériences nouvelles, comme la réalisation de l’ouvrage photo Vivre seulement vivre pour lequel j’ai associé d’autres passionnés de l’image ; ou la réalisation et la conception de la pochette de l’album Quai Saint-Vincent du musicien-compositeur Eric Tamet.
Je confirme que le monde photographique ne s’arrête pas qu’à la dimension « du voyage », de nombreux Mondes sont à visiter, de nombreux Domaines sont à voler, à saisir pour le plus grand plaisir de l’auteur photographe.
Cette exposition sur le Maroc est la seconde que je présente, je la voulais différente de la précédente, je l’ai voulue plus sociétale. Il lui manque les bruits de rues, les cris des mômes et les coups de klaxons et le parfum des souks pour lui apporter encore davantage d’authenticité.
Le support et l’accroche magnétique de l’image ont une place prépondérante dans cette exposition, ces matériaux ne font qu’un avec le cliché qui doit se laisser porter vers le regard du visiteur.
Pas de verre, pas de barrage au visuel, que chacun puisse presque toucher l’image pour mieux se l’approprier… »
Denis Vanhecke, Photographe autodidacte, 2013
Chouf ouchouf, regarde, regarde encore !, jusqu’au samedi 23 novembre 2013
18, avenue de la Porte Brancion,75015 Paris http://www.brancion-paris15.asso.fr
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