Rencontres transversales // 4.48 ou comment swinguer pour rendre à 4.48 psychose la vie qui lui revient
07/05/2014
Rencontre Transversale un peu particulière autour de Projet 4.48 ou comment swinguer pour rendre à 4.48 psychose la vie qui lui revient puisqu’elle s’est faite avec deux organisateurs (une de l’équipe de La Loge et un du collectif Open Source) et deux journalistes de Radio Campus, venus là initialement pour découvrir les Rencontres Transversales qui n’avaient pas suivi la présentation de Brune Bleicher il y a un mois.
Rencontre Transversale un peu particulière autour de Projet 4.48 ou comment swinguer pour rendre à 4.48 psychose la vie qui lui revient puisqu’elle s’est faite avec deux organisateurs (une de l’équipe de La Loge et un du collectif Open Source) et deux journalistes de Radio Campus, venus là initialement pour découvrir les Rencontres Transversales qui n’avaient pas suivi la présentation de Brune Bleicher il y a un mois.
Une partie de la conversation, qu’on ne relatera pas ici, a donc porté sur le protocole des Rencontres elles-mêmes, et sur ce qui avait été dit sur le spectacle quand il était encore en répétition.Les avis divergeaient quant au spectacle. Plusieurs avaient eu du mal à rentrer dans la proposition de la Cie Suivez-moi jeune homme (dir. Brune Bleicher), qui voulait ancrer le dernier texte de Sarah Kane, poème-témoignage sur la dépression et la pulsion suicidaire, dans la vie, dans une forme d’énergie enthousiaste.
– C’est, moi, ce qui m’a plu. J’ai 36 ans, les membres de la compagnie en ont en gros dix de moins. Et j’ai senti le décalage, qui m’a ressourcé dans le plaisir qu’on a sur les premiers projets, le simple plaisir de jeu, l’enthousiasme communicatif qu’il crée.
– Oui mais ça ne suffit pas !
– Je ne sais pas. Il y a là quelque chose d’essentiel qu’avec l’usure on oublie.
– Alice, la directrice de La Loge, me dit la même chose sur le fait qu’elle aime travailler avec des jeunes : ça la ressource contre l’usure.
– Oui, tout à coup, je me retrouve étrangement de l’autre côté de la barrière. D’habitude, je suis le jeune à qui on dit : Ah, c’est bien, cette énergie, c’est beau. Et ça m’énerve, ce regard des vieux sur les jeunes. Comme si ça n’était pas une énergie transgénérationnelle ! Et là, d’un coup, ça m’a rattrapé. Ca fait drôle.
Puis la conversation a dévié sur la référence au jazz dans le titre. Il a fallu rappeler ce qu’avait annoncé Brune Bleicher : le jazz était pour eux une source d’inspiration pour le processus de répétition, mais pas forcément quelque chose qui devait rester visible dans le résultat. On en a vu quand même les traces, dans les scènes improvisées autour du texte, et dans un certain traitement musical de la composition.
La joyeuse équipe des Rencontres transversales
4.48 ou comment swinguer pour rendre à 4.48 psychose la vie qui lui revient
Avec : Anna Bouguereau, Carlos Carretoni, Margaux Grilleau
Mise en scène : Brune Bleicher
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